The Fabelmans : Steven (avant) Spielberg

Bon, tout le monde connaît Steven Spielberg, sauf si vous venez d’un monde parallèle, extraterrestre ou que sais-je. Un homme qui a souvent révolutionné son art et qui fait incontestablement partie des grands. Un homme qui à la renommée mondiale, un véritable monument. 

Toutefois, personne ne connaît Steven Spielberg, l’homme ou plutôt le jeune homme. Celui qui rêvait déjà de cinéma malgré une certaine timidité. Ce Spielberg-là, le cinéaste nous le présente dans The Fabelmans à travers Samuel, son alter ego. Nous sommes en 1952 lorsque Samuel dit Samy sort d’une projection à New York avec ses parents. Il s’est tout simplement fasciné par les images qui ont défilé devant lui et qui se sont animées. C’est décidé, il veut lui aussi faire des films, raconter des histoires. Une passion qui n’est pas toujours comprise notamment par son père mais qui façonnera l’histoire familiale au fil des années, entre souvenirs, instants joyeux mais également moment plus difficiles. Des épisodes qui façonneront le futur cinéaste et forgeront son identité. 

« Les films sont des rêves qu’on n’oublie jamais ». Cette phrase résume assez bien la passion qui anime le jeune Samy pour le cinéma. Une passion encouragée par sa mère Mitzi, une virtuose du piano qui a mis sa carrière entre parenthèses pour s’occuper de son fils mais également de ses deux filles. Très tôt, Samy s’amuse, avec la complicité de ses deux sœurs, à réaliser des courts-métrages via la caméra familiale. Il ne reproduit pas uniquement des classiques, il filme aussi des instants de vie, ce genre d’éléments, le plus souvent sans son, qui se retrouvent sur une bobine et qu’on garde précieusement en guise de souvenirs. 

Samy filme tout dans une famille plutôt soudée et bienveillante. Outre Mitzi, le spectateur fait également la connaissance de Burt, le chef de famille, un homme plutôt réservé, cartésien (c’est un ingénieur plutôt innovant) mais bienveillant même s’il voit davantage l’amour que porte son fils pour le cinéma et ses envies de faire des films comme un hobby plus qu’autre chose. Enfin, notons la présence de Bennie, celui qu’on appelle « tonton » mais qui est en réalité, un ami de la famille et collègue de Burt. Un ami tellement proche que Mitzi insistera pour que ce dernier fasse également le voyage en Arizona lorsque Burt obtiendra une promotion. 

La nouvelle vie en Arizona constituera un tournant pour le jeune Samy qui au fil de ses tournages et instants volés, tombera nez à nez sur un secret de famille. Un secret que Samy aura du mal à comprendre et à accepter mais qui paradoxalement fait que Les Fabelman sont unis. Un secret qui, d’une certaine manière et via le cinéma, l’aidera à accepter la vérité mais aussi à trouver sa voie et à développer son talent. 

Malgré ses 2h31 au compteur, The Fablemans se veut attachant et même drôle à certains moments comme si le film se mettait un point d’honneur à être authentique. Une authenticité qui n’est pas feinte et qui rend le long-métrage agréable et magique. Il faut dire que la prestation des acteurs aide en grande partie (mention spéciale à Paul Dano, tout simplement touchant), ce qui est plus que bienvenu ! 

The Fabelmans

Un film de : Steven Spielberg

Avec :  Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano, Seth Rogen, Julia Butters, Judd Hirsch…  

Pays : Etats-Unis

Genre : Biopic, Drame

Durée : 2h31

Sortie : 22 février

Note : 16/20

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s