C’est devenu une habitude, les studios s’attaquent à certaines œuvres qui font partie de notre culture populaire, voire de nos souvenirs d’enfance et Les Chevaliers du Zodiaque, ce manga japonais qui faisait la joie de votre serviteur lorsqu’il était enfant, n’ont pas dérogé à la règle.
Seiya est un jeune homme au fort caractère, limite frondeur et assez bagarreur. En effet, ce dernier participe assez régulièrement à des combats clandestins, histoire de se faire un peu d’argent, lui qui vit dans la rue. Durant l’un de ses combats, il puise involontairement dans une force mystique dont il ignore les pouvoirs. Cela suffit pour que Seiya soit approché par Alman Kiddo. Cet homme d’affaires aimerait lui confier une mission un peu particulière à savoir, protéger sa fille Sienna qui est l’incarnation humaine de la déesse Athena. D’abord sceptique, Seiya comprend progressivement qu’il ne peut tourner le dos à son destin d’autant qu’il existe un lien avec son passé, lui qui est à la recherche de sa sœur, kidnappée sous ses yeux il y a quelques années.
Comme je l’écrivais un peu plus tôt, Les Chevaliers du Zodiaque, c’était un des mangas que les plus de trente ans comme moi ne rataient sous aucun prétexte, à l’heure du Club Dorothée et définitivement popularisé avec son fameux générique interprétée par Bernard Minet. Une série animée culte donc que j’avais assez bien même si je ne comprenais pas tout, loin s’en faut.
Aussi, nul doute que le passage en live-action n’allait pas tarder à être remarqué mais surtout scruté dans le moindre détail. Une (énième) version qui met en avant Seiya, plus connu de nous tous sous le nom de Seiyar, le fameux Chevalier de bronze ou Pégase. Seiya est un jeune homme assez fidèle à la version animée, un homme qui devient peu à peu un leader même si ce nouvel univers plus paraît bien plus abstrait.
Face à lui, Athena, la déesse olympienne de la sagesse qui a pour mission d’assurer la paix sur Terre et de protéger celle-ci des luttes de pouvoir comme d’influence entre les Dieux. Une Athena cachée sous les traits de Sienna, une jeune femme en apparence un peu tête à claques et antipathique mais qui en réalité peine à contrôler le pouvoir exponentiel d’Athena.
Un pouvoir particulièrement convoité mais qui paradoxalement constitue une menace si de mauvaises mains s’en emparent ou si tout bonnement Sienna perdait le contrôle. C’est pour cette raison que Seiya est sollicité, à savoir protéger la déesse d’elle-même. Encore faut-il qu’il accepte son destin et être à la hauteur de ce qu’il est amené à devenir : un chevalier du Zodiaque.
Pour être franc avec vous, j’ai pas mal piqué du nez durant les 1 heure et 52 minutes du film. Alors, ce n’est pas forcément une purge mais de cette adaptation plus ou moins américanisée, il ne fallait pas attendre grand-chose. Les plus convaincus ou encore les fans resteront sur leur faim, en raison d’un synopsis assez simpliste mais surtout d’un format dans lequel il est fort à parier qu’une suite est à prévoir et pourquoi pas une saga.
Mais bon, est-ce vraiment indispensable ?
Les Chevaliers du Zodiaque (Knights of the Zodiac)
Un film de : Tomasz Baginski
Avec : Mackenyu, Madison Iseman, Famke Janssen, Sean Bean, Diego Tinoco, Nick Stahl, Mark Dacascos…
Pays : Hongrie
Genre : Action, Aventure, Fantastique
Durée : 1h52
Sortie : 24 mai
Note : 10/20
(BONUS) Je parlais de Bernard Minet précédemment mais impossible de terminer cette critique sans vous poster le générique culte des Chevaliers du Zodiaque diffusé au Club Dorothée (et pour ceux qui veulent écouter la version originale, c’est ici) !