Top and flop : mon palmarès 2022

2022 fut une année normale, ou quasi-normale, c’est selon. Toujours est-il que les salles obscures de France et Navarre ont retrouvé un fonctionnement proche, voire très proche de la normale, ce qu’on n’avait pas vu depuis mars 2020 et cette fameuse COVID19. Un retour progressif qui reste encore nébuleux si on en croit la courbe des fréquentations qui peine à retrouver son niveau d’avant-crise mais un retour quand même qui donne malgré tout un certain optimisme. Il suffit d’ailleurs de voir le succès fracassant d’Avatar : la voie de l’eau pour se rassurer et se dire qu’en dépit d’Amazon, de Disney +, Netflix et compagnie, rien de mieux que le cinéma pour connaître et partager une expérience hors du commun. 

Le cinéphile que je suis n’a, bien entendu, en rien renoncé à son plaisir, voire sa drogue, malgré une vie professionnelle et familiale déjà bien remplie. Muni de ma carte illimitée et jonglant entre 46 000 tâches et autres choses à régler, j’en ai eu pour mon abonnement, partant à la découverte de films et de projets, suivant mes envies et centre d’intérêt. Un « luxe » dans le sens où avec plus de 600 œuvres chaque année qui sortent en France, il est tout simplement impossible de tout voir et qu’il faut par conséquent, faire des choix. 

Une année cinéma qui m’a permis de découvrir des histoires sympas, touchantes, mais aussi de nouvelles têtes notamment Rebecca Mader que j’ai aperçu dès janvier dans Une jeune fille qui va bien, en juin dans Les Goûts et les Couleurs puis mi-octobre dans Simone, le voyage du siècle où elle incarne avec force, l’ancienne Ministre de la Justice et présidente du Parlement européen, Simone Veil. 

2022 fut aussi l’occasion de voir des films particulièrement marquants comme Revoir Paris ou encore Novembre sans oublier Vous n’aurez pas ma haine. Leur point commun ? Évoquer (de façon indirecte ou « frontale ») les attentats du 13 Novembre 2015 avec justesse et gravité, sans tomber dans le pathos. Sept ans après ces horribles événements, c’est la première fois que le septième art se saisit du sujet, signe supplémentaire de résilience pour notre pays mais aussi nombre d’entre nous, en cette année où le procès des terroristes du Bataclan, des terrasses de café et du Stade de France s’est tenu. 

Si le cinéphile que je suis s’est fait plaisir sur certains films (The Batman), s’est interrogé sur d’autres – je pense notamment au Rapport Auschwitz, sans oublier Nos frangins – il a également connu des déceptions (par exemple, Corsage mais également, le troisième volet de Jurrassic World) mais vu de véritables purges, le genre de film dont tu te demandes si celles et ceux qui ont décidé d’y jouer n’avaient pas de gros soucis avec le fisc. Je pense en particulier à La (très) grande classe avec Melhia Bedia et Audrey Fleurot, sorti dans la plus grande indifférence en plein mois d’août, on comprend mieux pourquoi !

Dans ce contexte, mon top and flop n’a pas trop été difficile à réaliser. Si La (très) grande classe occupe une place de choix dans la catégorie flop, niveau top, j’ai (comme toujours) hésité entre plusieurs films tout aussi intéressants et forts les uns les autres. Si NovembreRevoir ParisShe said ou encore Le sixième enfant auraient aisément pu occuper la première place, mon choix s’est finalement porté sur Sans-filtre de Ruben Oslund, pour son mordant mais aussi (et surtout) son cynisme. 

Sur ce, direction 2023 et voir ce que nous réserve les 365 prochains jours ! 

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