Don’t worry darling : le foyer presque parfait

Florence Pugh est une actrice que je découvre de plus en plus au fil des films dans lesquels elle joue. L’actrice britannique n’a que 26 ans mais elle commence progressivement et de façon méthodique à se faire un nom aussi dans les films à gros budget (elle a récemment rejoint le casting de Dune 2 et on l’a récemment vu dans le très décevant Black Widow) que dans des long-métrages plus ciblés, tel que celui que je vais vous présenter. 

Nous sommes en Californie, dans les années 1950. Alice et Jack Chambers sont un couple jeune et heureux, vivant au sein d’une communauté nichée en plein cœur du désert. Ils semblent être heureux au sein de ce groupe où tout le monde a des tâches précises. En effet, durant les hommes partent travailler, les femmes s’occupent du foyer et préparent de bons petits plats en attendant le retour de monsieur. Une vision idyllique et parfaite… trop parfaite pour être vrai. D’autant que plusieurs détails attirent progressivement l’attention d’Alice. Cependant, comment avoir le cœur net lorsqu’on ne vous cesse de vous dire que tout est normal ? 

Alice et Jack sont un couple plutôt atypique pour l’époque qui, même s’ils n’ont pas d’enfants, sont parfaitement heureux. La jeune femme est plutôt docile, passe son temps à gérer son foyer et à échanger avec les autres femmes de son quartier, en attendant que les hommes reviennent du travail. Une vision, certes caricaturale et que certains ne manqueront pas (à juste titre) de qualifier de patriarcale mais qui correspond assez nettement au standard de l’époque, celle d’une Amérique prospère et insouciante. Une Amérique dans laquelle chacun reste à sa place, et en particulier les femmes qui restent à la maison tandis que l’homme ramène le pain. 

Une situation qui semble idyllique et dans laquelle personne n’y trouve rien à redire jusqu’au jour où Alice s’interroge. Comme si quelque chose n’allait pas dans cette vie qui semble trop belle pour être vraie. Un sentiment qui se confirme par plusieurs phénomènes paranormaux qui se produisent. Que se passe-t-il vraiment à Victory, cette communauté du bonheur absolue, coupée du reste du monde et qui vit à vase clos ?

C’est en toute logique qu’Alice, au fil et à mesure de flashs qui lui reviennent à l’esprit, tente de trouver des réponses mais surtout de démêler le vrai du faux. Un sacré défi quand tout semble cadenassé et qu’il y a visiblement personne à qui faire confiance… sans que vous passiez pour une folle. Une façon aussi pour vous faire taire, surtout si vous commencez à vous douter sérieusement de quelque chose de pas net ! 

Malgré un rythme plutôt inégal – le film aurait pu être raboté d’une quinzaine de minutes – Don’t worry darling arrive toutefois à nous surprendre, bien aidé par certains détails qui, en apparence, semblent insignifiants mais qui conservent toute leur pertinence, laissant le spectateur tout simplement sidéré.

Lui qui ne se doutait pas que Don’t worry darling est en réalité un miroir, celui de notre société et des relations femmes-hommes (mais chut, j’en dis pas plus ^^) 

Don’t worry darling

Un film de : Olivia Wilde

Avec : Florence Pugh, Harry Styles, Chris Pine, Olivia Wilde, Nick Kroll, Sydney Chandler… 

Pays : Etats-Unis

Genre : Thriller

Durée : 2h03

Sortie : 21 septembre

Note : 14/20

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