
La nouvelle est tombée tel un couperet, sidérant ou désespérant (c’est selon) les cinéphiles mais au final accepté par tous, contre mauvaise fortune.
Suite à la propagation du COVID-19 – plus connu sous le nom de coronavirus – l’ensemble des cinémas et autres salles de spectacles sont fermés jusqu’au 15 avril, au moins, sur ordre du Premier ministre, Edouard Philippe. Conséquence directe et immédiate de cette annonce, les multiplexes Gaumont, Pathé et autre UGC ont baissé le rideau dès le 15 mars minuit, tout en espérant que cette situation soit la moins longue possible.
Dans un contexte particulièrement inédit et anxiogène, la décision gouvernementale de fermer les cinémas n’en était que malheureusement logique. D’ailleurs, les cinémas publics avaient déjà emboité le pas en suspendant leurs séances avant l’annonce du Premier ministre, à l’instar des établissements gérés par Est Ensemble, une des communautés d’agglomération de la Métropole du Grand Paris. Peu avant, les réseaux privés avaient pris des dispositions visant à assurer la sécurité des clients et du personnel en limitant les capacités d’affluence par exemple. Face à une situation qui ne cesse de s’aggraver, la santé publique a incontestablement primé.
Ce nouvel épisode constitue un coup dur supplémentaire pour l’industrie du cinéma, déjà durement frappé par la crise provoquée par la pandémie du COVID-19. Pour rappel, plusieurs films – attendus de longue date – ont été reprogrammés à une date inconnue, notamment Mourir peut attendre, Mulan, Pinocchio et j’en passe. D’autres longs-métrages qui devaient sortir la semaine prochaine – je pense notamment à Forte avec Melhia Bedia dont j’ai eu la chance de voir en avant-première, il y a de cela quelques semaines – ou qui viennent d’être à l’affiche – comme La Bonne épouse avec Juliette Binoche et Yolande Moreau – sont purement et simplement stoppés net dans leur lancée, plaçant les maisons de production et de distribution dans un moment inconfortable. Enfin, du côté des manifestations, si Thierry Frémiaux, directeur du Festival de Cannes, a sèchement démenti tout report ou annulation de l’évènement planétaire, plane toujours et encore le spectre d’une suspension. La mi-avril devrait apporter son lot de réponses.

Le cinéphile que je suis observe, à la fois avec philosophie mais aussi circonspection cette situation inédite et particulière. Pour être honnête, la fermeture des cinés, c’est un peu un drame pour moi mais c’est un mal (très) nécessaire, vu ce que l’on subit actuellement. Les réseaux de distribution sont d’ailleurs sur la même ligne et communiquent d’ailleurs en ce sens, en promettant des mesures exceptionnelles à destination des abonnés. Ainsi, les détenteurs comme moi, d’une carte UGC Illimité, verront leur abonnement suspendu jusqu’à réouverture des multiplexes.
La fermeture des multiplexes jusqu’à mi-avril (ou moins) est en tout cas, un sacré défi pour les réseaux de distribution qui naviguent déjà à vue et qui ne savent absolument pas de quoi demain sera fait. L’occasion, pour vous dire, qu’en ces temps exceptionnels, il est primordial que chacune et chacun respecte scrupuleusement les directives gouvernementales, le temps que durera cette crise sanitaire qui finira par se résorber, en toute logique. J’avoue que c’est chiant mais nous n’avons pas le choix !
En attendant, faites-vous un max de films via les plateformes de VàD ! Ou encore un max de séries ^^ Idéal pour moi et mon autre blog ! :p