Lorsqu’on est l’heureux papa de filles, c’est tout naturellement qu’on souhaite avoir un petit gars. Non pas que vous n’aimez pas votre ou vos princesse(s) – bien au contraire ! – mais une présence masculine, c’est toujours sympa. Pour un homme, avoir un garçon, c’est un peu une version 2.0 de soi, celui qui assurera votre descendance et votre nom.
Alors lorsque vous n’avez pas l’opportunité d’avoir un garçon, c’est souvent sur le petit copain de vos filles que vous jetez votre dévolu (en tout bien tout honneur, je précise) et lorsque vous avez la chance de vous entendre avec lui, il devient ce fils que vous n’avez jamais eu, celui avec qui vous pouvez aller au rugby, faire un escape game ou passer une soirée entre potes.
C’est le cas de Stéphane, obstétricien, papa de trois filles dont Alexia, la cadette. Après un an au Japon, elle revient à Marseille au domicile familial. Stéphane et Alexia sont très proches et comme tout père qui se respecte, il suit de près la vie amoureuse de cette dernière. Un peu trop à son goût. En effet, Stéphane est du genre à considérer vite fait le moindre petit copain de ses filles comme ses futurs gendres, ce qui rend ses filles un peu mal à l’aise. D’autant que la situation n’est pas prête de s’arranger : Alexia entretient en effet une relation avec Thomas, joueur-vedette du Racing Club de Toulon, ce qui ne peut que ravir Stéphane. Mais sa joie sera de courte durée. Alexia et Thomas rompent. Désemparé, Stéphane tente par tous les moyens de rapprocher les deux ex. C’est sans compter sur le destin qui a prévu d’autres plans puisqu’Alexia fréquente par la suite Bertrand, un collègue de son père.
Tout papa qui se respecte a toujours souhaité le meilleur pour sa fille, surtout lorsqu’elle choisit l’homme avec qui elle va passer le reste de sa vie (du moins un gros bout). D’habitude, lorsque votre fille vous présente son Jules, c’est une certaine méfiance qui prévaut, histoire de voir si ce prétendant conviendra à votre progéniture ou non. Mais pour Stéphane, c’est tout le contraire : dès qu’une de ses filles amène un gars à la maison, c’est limite s’il ne fait déjà pas partie de la famille. C’est donc tout naturellement que Stéphane fonde beaucoup d’espoirs sur Thomas en qui il voit le gendre idéal, le mec parfait. Il est célèbre, il est sportif, il aime les vieilles voitures, à la différence de Bertrand, un jeune obstétricien plein d’avenir, fraîchement débarqué à la clinique mais qui est l’exact opposé de Thomas. Une situation qui devient de plus en plus pénible pour Alexia par la suite dans la mesure où Stéphane exerce (sans le vouloir) une pression sur sa cadette mais également sur sa fille ainée qui hésite à lui présenter son compagnon, malgré leur un an de relation. Derrière cet enthousiasme un peu pressant (pour ne pas dire oppressant), se cache sans doute une frustration : celle, pour Stéphane, de ne pas avoir eu de petit mâle, ce qui explique pourquoi il est tellement attaché aux petits copains de ses filles, du moins ceux qu’ils valident (et qui fuient aussitôt)
Bonne comédie sans prétention, Le gendre de ma vie est un film sympa en cette période de fêtes. L’occasion de retrouver la belle Pauline Etienne à l’écran. Décidément je craque pour elle ! :p
Le gendre de ma vie
Un film de : François Desagnat
Pays : France
Avec : Kad Merad, Pauline Etienne, Julie Gayet, François Deblock, Zabou Breitman, Guillaume Labbé…
Genre : Comédie
Durée : 1h41
Sortie : le 19 décembre
Note : 14/20
Au ciné ce soir 