Bohemian Rhapsody : show must go on

2028013.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxComment nait une légende, surtout lorsqu’on s’appelle Freddie Mercury et qu’on a laissé une trace indélébile sur l’histoire de la musique ?

C’est la question que Bryan Singer a tenté de répondre pour évoquer la vie du leader de Queen et, par extension, celle de son groupe. Tout commence au début des années 1970. Farrokh Bulsara est bagagiste à Heathrow, l’aéroport de Londres. Il suit en parallèle des études d’art. Un soir, il se rend à un concert du groupe Smile, fondé par Roger Taylor et Brian May. Lorsqu’il apprend que le chanteur a quitté la bande, il se propose tout bonnement de le remplacer. Le nouveau quatuor est rebaptisé Queen et c’est le début d’une aventure de quinze ans, entre succès grisants, concerts à guichets fermés mais aussi querelles d’égo et quasi-implosion du groupe.

Les critiques n’ont pas été vraiment tendres avec le projet de Bryan Singer, notamment la presse anglo-saxonne qui s’est montrée assez sévère, si on en croit un article du Guardian, le journal de référence au Royaume-Uni. Il faut dire que Bohemian Rhapsody a connu moult péripéties entre la genèse du projet et sa sortie. Huit ans où le film a tout simplement failli ne jamais voir le jour et qui a dû faire face à plusieurs abandons dont celui de Sasha Baron Cohen qui devait incarner Freddie Mercury à l’écran.

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C’est finalement Rami Malek qui a eu l’immense honneur mais aussi la grande responsabilité de porter sur la toile la vie et l’œuvre de celui qui a cassé, avec ses compagnons, les codes musicaux pour un résultat plus que convaincant. L’acteur américain irradie littéralement l’écran et on a comme  l’impression de voir Freddie Mercury en chair et en os. Tout au long des 2 heures et 15 minutes que dure le film, Rami Malek nous dresse un portrait complexe et sans concession du leader de Queen, de son histoire d’amour avec Mary Austin à ses multiples relations homosexuelles, sans oublier son ascendant sur le groupe, un statut qui favorisera des crispations en son sein. Rien ou presque n’est occulté, notamment sa séropositivité avec laquelle il vivra jusqu’à sa mort en 1991.

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Avec un bon rythme et une bonne succession au niveau des scènes, Bohemian Rhapsody tient son rang même si certains auraient sans doute aimé davantage, comme s’ils s’attendaient à un biopic d’anthologie, à l’image de Queen et surtout de son meneur. Il n’en est, certes, rien mais c’est à mon sens déjà suffisant pour que le long-métrage de Bryan Singer vaille la peine d’être vu, que vous soyez fans du groupe ou tout simplement curieux.

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Le spectacle doit continuer ! 😉

Bohemian Rhapsody

Un film de : Bryan Singer

Pays : Etats-Unis

Avec : Rami Malek, Gwilym Lee, Lucy Boynton, Ben Hardy, Joseph Mazzello…

Genre : Biopic, Drame

Durée : 2h15

Sortie : le 31 octobre

Note : 17/20

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