Frères ennemis : le cercle familial

4078486.jpg-r_1280_720-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgLe gendarme et le voleur. Un classique des cours d’école mais aussi du cinéma français où les relations sont bien plus complexes qu’il n’y parait et qui cache des liens bien plus étroits qu’on ne le pense, même si chacun doit jouer son rôle et assumer son devoir.

Prenez l’histoire de Manuel et de Driss. Ils se connaissent depuis l’enfance et ont grandi dans la même cité aux Lilas, aux portes de Paris. Ils sont comme des frères. Mais aujourd’hui, tout les oppose. Si Driss est devenu un flic talentueux et droit, Manuel fait dans les trafics en tout genre, avec une nette préférence pour la drogue. Le travail et les résultats de Driss font que ce dernier rejoint la brigade des Stups. Au même moment Manuel est embarqué dans un nouveau deal qui tourne mal. Sa vie est en danger, il ne tarde pas à mettre celle de son « frère » aussi.

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Un classique du cinéma, comme je vous le disais et qui met en scène deux acteurs qui confirment et qu’on ne présente plus, Reda Kateb d’un côté et le belge Mathias Schoenaerts de l’autre qui se livrent un affrontement à la fois direct mais aussi feutré. Si Manuel fait dans le trafic, on se rend assez vite compte qu’il est tombé dans une sorte de guet-apens dont le but est de lui faire tout simplement porter le chapeau. Prisonnier, c’est en toute logique qu’il s’adresse à son « frère » Driss. Si ce dernier voit dans cette affaire une façon de démanteler un réseau, il sait qu’il peut difficilement dire « non » à Manuel. Ce dernier devient même un atout pour le jeune policier qui se sert de lui d’une certaine manière. En réalité, les deux y trouvent leur compte et s’engagent dans une partie de poker menteur où chacun avance ses pions en tout évitant de se faire découvrir. L’un comme l’autre ne sont pas naïfs et ont parfois une opinion tranchée de l’autre. Mais au-delà des différences, il y a comme un « code d’honneur » entre eux, un code qui prévaut, que Driss soit flic ou que Manuel soit trafiquant. Et une des règles de ce code est justement de ne pas laisser tomber l’autre.

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Vous l’aurez compris, Frères ennemis est un policier comme on aime les faire en France avec un scénario simple et qui donne l’impression qu’on va assister à quelque chose de badass. Si le long-métrage n’est pas ennuyeux en soi, il n’en demeure pas impressionnant par… son manque d’impression (comprenez un sentiment de déjà-vu). Ajoutez à cela quelques lourdeurs et quelques longueurs durant la première moitié du film (c’est sans doute le sport qui m’a fait faire une mini-sieste mais cela ne saurait être la seule explication) et vous obtenez un film sympa, intéressant mais sans plus même si sa conclusion vaut quand même le détour.

De quoi terminer cette semaine cinématographique, sans se prendre la tête

Frères ennemis

Un film de : David Oelhoffen

Pays : France

Avec : Matthias Schoenaerts, Reda Kateb, Sabrina Ouazani, Adel Bencherif, Nicolas Giraud…

Genre : Policier

Durée : 1h51

Sortie : le 3 octobre

Note : 13/20

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