Top and flop : mon palmarès 2017

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2017 fut une grosse année et pas uniquement sur le plan politique ou – en ce qui me concerne – sur le plan personnel.

Selon la Direction des Etudes, des Statistiques et de la Perspective du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, 2017 devrait connaître une légère baisse, côté fréquentation. 209 millions d’entrées, tous films et genres confondus, contre 212 millions en 2016. Un décrochage donc qui s’explique sans doute par une certaine lassitude des spectateurs mais aussi le succès des plate-forme de VOD tels que Netflix ou OCS par exemple. Malgré cela, le cinéma se porte encore bien dans notre pays et si comme d’habitude, les productions US se sont taillées la part du lion, les projets français arrivent quand même à tirer leur épingle du jeu.

Concernant mes propres statistiques, si mon envie de ciné est là, toujours intacte, j’ai été davantage frustré. Frustré de ne pas aller plus souvent dans les salles obscures, de rater des films pertinents ou tout simplement prendre du temps. La vie personnelle comme professionnelle a ses exigences et suppose des sacrifices. Ainsi, j’ai notamment du faire une croix sur le dernier film d’Anne Fontaine, Marvin, l’occasion pour moi de retrouver Finnegan Oldfield, India Hair ou encore Grégory Gadebois.

Malgré tout, le blogueur cinéphile que je suis en a profité pour faire de nouvelles rencontres, en dehors des salles de projection mais toujours en rapport avec sa passion. Ainsi, ce fut un plaisir de rencontrer la pétillante et drôle Marion, l’auteure de 28 films plus tard, en octobre dernier. Malgré un temps pluvieux, ce fut un plaisir d’échanger avec elle sur notre vision du cinéma mais aussi de contribuer avec elle sur différents projets. Un plaisir également d’avoir rejoint cette nouvelle aventure lancée par Margaux, Désolé j’ai ciné, le premier magazine ciné écrit par des cinéphiles et pour des cinéphiles. Collaboration géniale et blogueuse de choc, le premier numéro sorti en décembre a, semble-t-il, séduit nombre d’internautes et il est évident que ce n’est qu’un début.

Pour le reste, j’ai beaucoup aimé certaines productions, du moins je n’ai pas vraiment été difficile, ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas été affligé par certains films. Aussi, si Valérian m’a (partiellement convaincu), que Battle of the Sexes a été pour moi une magnifique leçon de tennis (mais pas que), que La la land m’a enthousiasmé, que Moonlight est tout simplement remarquable, que 1’54 m’a bouleversé et que L’Ascension m’a fait tout bonnement marrer, j’ai en revanche été déçu par Jackie de Pablo Larrin. 50 nuances plus sombres était complètement neuneu et Going to Brazil fut tout simplement surcoté. Quant aux Derniers Jedis de Star Wars

Mais ce n’était rien comparé à Gangsterdam ou encore Si j’étais un homme que j’ai détesté. Ces deux films nous rappellent que si le cinéma français peut produire des chefs d’œuvre, il peut également financer des daubes, c’est ainsi !

Dans cette année qui se termine, mon top est, après plusieurs hésitations, Moonlight de Barry Jenkins. L’histoire en trois temps d’un jeune homme noir plutôt chétif mais surtout différent qui, tout en apprenant à s’en durcir, souhaite vivre son homosexualité

Et attendant les cotillons et autre foi gras, vous vous demandez ce que 2018 nous réserve ? Je vous invite à le découvrir dès demain ! 😉

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