#AuCinemaJeDeteste

Il y a quelques jours, en allant gazouiller sur mon compte ciné, je suis tombé sur un mot-dièse assez marrant. #AuCinemaJeDeteste invitait les twittos que nous sommes à raconter une anecdote sur nos pires expériences ciné.

624

L’occasion pour moi de pondre un article sur le sujet. Il faut dire que cela fait longtemps que je rêve de vous faire part de quelques histoires drôles (ou pas) de mes sorties ciné. Pour rappel, aller au ciné, c’est avant tout profiter d’une expérience qu’on ne trouve nulle part ailleurs. C’est une démarche individuelle comme collective, ce qui suppose le rappel de cette maxime bien connue de tous : « La liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres ! »

Aller au ciné est toujours un plaisir pour moi (en même temps, j’enfonce une porte ouverte, sinon je ne serais pas blogueur ^^) mais c’est un plaisir contrarié depuis quelques temps. Non pas à cause d’un emploi du temps chargé mais plutôt en raison de certaines personnes qui semblent confondre une salle de projection avec leur salon, voire leur chambre à coucher. Qu’on soit cinéphile ou pas, on a tous connu cette séance pour le moins animée où son voisin mangeait ses pop-corn tel un porc, un autre qui commentait le film comme s’il était dans son salon, ou encore celui qui réagissait de manière fort peu appropriée durant une séquence. Et bien sur, je n’oublie pas celui ou celle qui arrive à la bourre au début de la projection et qui plutôt de se faire discret, éblouie le monde de sa présence en allumant la lampe de son téléphone portable en espérant trouver une place (et en gênant au passage son auditoire).

047936

Toutes ces incivilités (et je n’ai pas non plus oublié le couple qui confond le cinéma avec un lupanar mais cela fera l’objet d’un autre article) ont le sacré don de m’agacer, surtout celui d’être en retard. Pour ma part, je déteste arriver à la bourre parce que j’estime que je peux rater une séquence essentielle du film. Mais quand j’arrive quand même en retard et que je n’y peux rien (merci le RER A ou B qui se traine dans Paris intra-muros ^^) et ben je ne fais pas la fine bouche, je m’assois sur le siège le plus proche et je me fais tout petit. Mais cette règle essentielle ne semble pas exister chez certains qui en plus prennent de moins en moins la peine de s’excuser !

C’est finalement le drame des complexes et autres multiplexes qui sont davantage des lieux de divertissement plutôt que des endroits où on se cultive. C’est un peu comme si on considérait votre UGC, Gaumont ou Pathé comme votre lieu d’attraction, ce qui est franchement pénible. Il faut dire que l’emplacement de certains cinés proches ou à l’intérieur d’un centre commercial n’aide pas forcément. Ainsi, si vous allez, au hasard, un mercredi voir un film d’horreur dans un multiplexe situé à un centre commercial style Belle Epine à Thiais ou Les Quatre temps à La Défense, vous avez de très fortes chances de tomber sur des adolescents boutonneux qui vont vous pourrir la séance parce qu’ils seront incapables de se tenir. La remarque vaut également pour les young adult films surtout si l’héroïne est incarnée par Jennifer Lawrence ou Chloe Grace Moretz (bon sur ce point, je suis indulgent, je suis amoureux de Chloe Grace Moretz)

phone-cinema-e1471738446617

Personne n’est parfait. Moi même, j’ai la très fâcheuse tendance à jouer avec mon iPhone durant la projection. Non pas parce que le film est d’un ennui total (du moins pas tout le temps) mais parce que je suis tout simplement accro à mes applications (oui je sais c’est mal ^^). Toujours est-il que cumulées, ces petites incivilités deviennent bien pénibles à la longue. Oui vraiment pénibles ! Sinon, on peut trouver une solution radicale, comme dans le légendaire Scary Movie. A méditer ?

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s