Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s ! Cette phrase, on a du vous la ressortir des milliers de fois, lorsque votre moitié vous largue ! Ce genre de phrase qui vous réconforte ou qui vous agace surtout qu’elle est prononcée par vos potes ou (pire) vos parents qui ne sont pas confrontés à cette triste situation. Mais en même temps, vous savez que vous pourrez toujours compter sur vos proches pour vous accompagner dans ce moment (très) délicat.
C’est ce qui arrive à Vincent. A 18 ans, il vient d’être quitté par Elina, après deux ans de relation. C’est la fin de son premier amour et naturellement, il le vit très mal. Tellement mal que ses parents, Harold et Clélia s’inquiètent. Pour le sortir de ce mauvais pas, ils décident de prendre les choses en main en administrant à leur progéniture une thérapie de choc : une cure de désintoxication amoureuse ayant pour but de faire oublier Elina au jeune homme et de la faire descendre de son piédestal. Vincent accepte, non sans mal.
Les Rita Mitsuko avaient l’habitude de chanter Les histoires d’amour finissent mal. En tout cas, un chagrin d’amour va fait toujours souffrir, votre serviteur est là pour le confirmer ! Mis à part mon cas personnel, celui de Vincent est assez cocasse ! Il pense, du haut de ses dix-huit ans que sa vie est foutue maintenant qu’Elina l’a quitté et que plus rien ne vaut d’être vécu sans elle. C’est partant de ce constat que les parents tenteront de ramener leur fils à la raison, sans se douter que ce qu’ils pensent faire comme étant une bonne action se retournera contre eux. Une façon assez subtile pour inviter les parents à ne pas se mêler de la vie amoureuse de leur bambin, même si ces derniers sont bien évidemment triste pour leur poussin ! 😉
Scénario simple pour comédie qui l’est tout autant, on pourrait penser que le film de Frédéric Forestier utilise la carte de la facilité et du synopsis tout fait, à la limite de la caricature. Il y a un peu de vrai mais curieusement, le long-métrage se regarde facilement et a ce qu’il faut pour qu’il soit supportable. Ce n’est pas non plus un chef d’œuvre, il suit la lignée des comédies françaises potables mais sympas, celles qui suffisent pour attirer les gens au cinéma et passer un agréable moment. Il faut dire que la présence de comédiens confirmés et populaires comme Pierre-François Martin-Laval, Isabelle Nanty et Thomas Solivères suffisent pour tenir les comptes et permettre au film de tenir, malgré quelques lourdeurs et des situations prévisibles notamment vers la fin.
Mais pour le reste, on en a pour son argent et son temps, ce qui est déjà pas mal !
Mon poussin
Un film de : Frédéric Forestier
Pays : France
Avec : Isabelle Nanty, Pierre-François Martin-Laval, Thomas Solivérès, Manon Valentin, Leslie Medina…
Genre : Comédie
Durée : 1h37
Sortie : le 28 juin
Note : 13/20