Si j’étais un homme : a-ffli-geant ! (non mais vraiment a-ffli-geant !)

138480Il y a des jours, on est plutôt (voire très) contents d’avoir une carte illimitée, cela évite de s’énerver en sortant d’une projection tant le film était tout pourri, même si cela ne compensera pas le temps que vous avez perdu pour voir une daube.

C’est le sentiment que j’ai eu en allant voir Si j’étais un homme, la seconde comédie d’Audrey Dana. Après le (très) potable, Sous les jupes des filles sorti en 2014, je me montrais plutôt sceptique quant à sa nouvelle réalisation. Mais après tout, je me suis dit tel Jean-Claude Duss, « sur un malentendu, ça peut marcher », sans compter que le synopsis semblait intéressant, bien que léger.

Audrey Dana incarne, Jeanne, une mère de famille de 38 ans, plutôt réservée, timide, bref qui peine à s’imposer et qui comble de tout, s’est faite larguer par le papa de ses enfants. A la différence de sa voisine Marcelle (interprétée par Alice Belaïdi) qui n’a aucune difficulté à faire dans les PCR (plans culs régulier), elle peine à s’épanouir malgré l’amour que lui porte sa progéniture. Au lendemain d’une nuit agitée, elle se réveille avec un truc en plus : un pénis à la place du vagin. Débute pour elle, une série de situations les plus cocasses que loufoques.

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Quand vous lisez ce synopsis, vous vous dites légitimement : « Mon Dieu ! Comment peut-on financer des histoires pareilles ? » Alors le cinéphile que je suis se dit « Laissons sa chance au produit, qui sait ! » Sauf que durant 1 heure 38, le film sombre dans les clichés et la caricature pour laisser place à une vacuité la plus totale. On se demande encore qu’Alice Belaïdi vient faire dans cette galère ainsi que Christian Clavier qui doit avoir des soucis d’impôts pour avoir accepté de jouer dans un tel navet ! Quitte à faire dans la psychologie de comptoir, il aurait fallu prendre exemple sur What women want (Ce que veulent les femmes) sorti il y a quinze ans avec un Mel Gibson hilarant et un film qui visait plutôt juste. Non, là Audrey Dana voulait juste savoir ce que cela faisait d’avoir un troisième membre, comme si les heureux (?) propriétaires s’imaginaient (vraiment) dominer le monde, l’humanité ou bien encore l’univers. En clair, si les femmes en avaient une, elles pourraient la mettre bien profond à certains machos (c’est un peu ce qui est en filigrane dans le film) mais également les remettre à leur place. Une façon également pour notre héroïne principale de prendre de l’assurance mais également se dire que tous les hommes ne sont pas salauds, qu’il y en a aussi des biens qui jouent à la fois le rôle de papa et celui de maman (sur ce point, vous pouvez compter sur Eric Elmosnino pour tenir ce rôle habituel)

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Vous l’aurez compris, Si j’étais un homme est absolument affligeant et si il voulait diffuser un quelconque message féministe, et ben c’est plutôt loupé. Puisque le temps et l’argent sont des denrées de plus en plus précieuses, réservez-les pour voir What women want ou encore 20th Century Women qui sort ce mercredi 1er mars et qui est bien mieux travaillé !

Si j’étais un homme

Un film de : Audrey Dana

Pays : France

Avec : Audrey Dana, Christian Clavier, Eric Elmosnino, Alice Belaïdi, Antoine Gouy…

Genre : Comédie

Durée : 1h38

Sortie : le 22 février

Note : 3/20

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