10 films que je pourrais voir sans jamais me lasser – 4# Billy Elliot

600x800_202275-1Lorsque j’avais quinze ans, je ne savais pas grand-chose du cinéma britannique. Bon, vous me direz c’est logique, j’étais un peu jeune, sans compter la barrière de la langue. Le seul film que je connaissais (et encore de nom, car je ne l’avais pas vu et c’est toujours le cas aujourd’hui ^^) c’était The Full Monthy.

Alors, lorsque je suis allé voir Billy Elliot pour la première fois, c’était par curiosité. Je me suis rendu à l’UGC le plus proche de chez moi (celui de Rosny) pour le voir en version française, chose que je ne referais absolument plus aujourd’hui sauf exceptions (qui confirmeront mes principes !). J’ai découvert l’histoire de Billy, un ado d’environ 12 ans, vivant dans le nord de l’Angleterre en pleine grève des mineurs en 1984. Tandis que son père et son grand-frère ferraillent contre le gouvernement Thatcher pour sauvegarder leur emploi, le jeune Billy va à la boxe, bien que peu doué. Un jour, il découvre dans une salle mitoyenne un cours de danse classique. Billy tombe sous le charme et souhaite prendre des cours et pourquoi pas devenir danseur-étoile, ce qui n’est pas du goût de son père qui non seulement aimerait qu’il devienne mineur mais qui trouve inconcevable qu’un garçon fasse un truc de fille.

Pourquoi je pourrais voir ce film sans jamais me lasser :

Billy Eillot c’est avant tout l’histoire d’amour, celle d’un père pour son fils. Cela n’apparaît pas forcément à première vue mais quand on y pense, c’est ce qui ressort. Très refermé depuis la mort de sa femme, Jackie se bat mordicus pour sauver son emploi et assurer un avenir pour Billy. Il est le pilier de la famille et s’inquiète de la catastrophe que pourrait constituer la fermeture des mines de charbon, imposée par Thatcher. C’est en toute logique qu’il ne voit pas d’un bon œil la passion de son jeune fils pour la danse classique. Dans cette Angleterre industrielle, les hommes sont fiers et l’apparence compte pour beaucoup et pas facile d’affronter le regard des autres, surtout lorsqu’il se fonde sur des préjugés et des idées toutes faites.

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C’est dans ce contexte que notre Billy devra évoluer et surtout s’imposer. Chétif, peu sur de lui, la danse lui donne l’opportunité de se choisir un autre avenir, différent de ce qui lui semble promis et souhaité par le père. Avec l’aide de Michael, son meilleur ami et de Madame Wilkinson, sa prof de danse, Billy apprendra à s’affirmer pour mieux réaliser ses rêves et sa passion.

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Sélectionné lors du Festival de Cannes de 2000, Billy Elliot a connu une belle carrière par la suite. Le film de Stephen Daldry a eu droit à sa comédie musicale qui cartonne toujours autant à Londres et son acteur principal, Jamie Bell, une belle carrière tout comme Julie Walters qui incarnera Molly Weasley, la mère de Ron dans la saga Harry Potter.

Une jolie histoire qui n’aurait, enfin, pas la même saveur sans sa bande originale. Mention spéciale pour Cosmic Dancer interprétée par le groupe T. Rex et qui nous plonge dans l’ambiance tout comme le reste des chansons d’ailleurs, notamment Town called malice, tout en rythme. De la bonne pop anglaise en gros !

Billy Elliot (Dancer)

Un film de : Stephen Daldry

Pays : Royaume-Uni

Avec : Jamie Bell, Gary Lewis, Jean Heywood, Jamie Draven, Julie Walters, Stuart Wells…

Genre : comédie dramatique

Durée : 1 heure 51

Sortie : le 20 décembre 2000

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