Vous vous êtes tous posé la question un jour : que font vos chers et tendres animaux lorsque vous n’êtes pas là ? Grande question qui soit vous angoisse, soit vous laisse totalement zen.
Comme ils sont plutôt sympas, les studios Universal et Illumination Entertainment se la sont posés pour nous et nous proposent Comme des bêtes. Le film raconte l’histoire de Max, un terrier fidèle à Katie, sa maitresse. Max l’adore et attend sagement son retour sous l’œil de ses voisins. Mais un soir, une (mauvaise) surprise l’attend. Un nouveau chien débarque à la maison. Il s’appelle Duke, c’est un mongrel et il est du genre (très) encombrant. Voyant évidemment cette nouvelle cohabitation d’un mauvais œil, notre Max va tout faire pour se débarrasser du nouveau. Lors d’une promenade sur Central Park, Duke embarque Max en signe de vengeance. Débute une succession d’incidents qui transporteront les deux chiens dans les rues de New-York, rapidement recherchés par leurs amis, Gidget en tête.
Eté 2015. Lorsque j’ai découvert la première bande annonce de Comme des bêtes, j’ai tout de suite été emballé. Bien que n’ayant aucun animal de compagnie, je trouvais le synopsis tout simplement hilarant et il me tardait de le découvrir au plus vite. La surprise et la frustration passées – dans le même temps, j’ai découvert que le film ne sortirait que dans un an – c’est en toute logique que j’ai patiemment attendu sa sortie en salle, regrettant même qu’il n’ait pas d’avant-première dans le cadre d’un festival sur la capitale pour le voir. Il y avait bien celui du film d’animation d’Annecy mais 1) Annecy c’est loin et 2) je n’aime pas Annecy pour des raisons qui n’ont rien à voir avec son festival ni même avec la ville, j’adore la montagne en plus ! (mais là, on s’égare ^^’)
Ma patience a été récompensée car non seulement j’ai adoré le film mais en plus je me suis jamais autant poilé devant un film d’animation depuis… Moi, moche et méchant 2 sorti en 2013. Outre l’histoire en elle-même, les gags s’enchainent à un bon rythme et nos chers animaux arrivent à nous faire éclater de rire. De Gidget, la chienne esquimau qui perd tous ses moyens et en oublie ses règles de savoir-vivre lorsqu’il s’agit de retrouver son cher (et tendre ?) Max dans tout New-York à Snowball, le lapinou véritable voyou qui rêve de révolution contre les humains en passant par Tiberius, l’aigle qui doit freiner ses instincts de prédateur, tout est là pour qu’on passe un excellent moment. Les références sont nombreuses comme le LOLcat (vous allez vite comprendre en allant voir le film), ou encore le cliché selon lequel les chiens adorent la saucisse. Bon, là aussi j’en dis pas plus, de risque de vous en dévoiler un peu plus que je ne devrais.
Si Comme des bêtes a bien évidemment un ressort comique, il traite de sujets un peu plus mélancoliques, voire graves, ce qui lui donne une certaine force. Il ne s’agit pas de faire pleurer dans les chaumières non plus mais une touche de réalisme, c’est carrément bien vu surtout dans un film d’animation. L’abandon, l’errance, la peur de se retrouver en cage comme un humain en prison… le ressenti des animaux domestiques est très retranscrit dans le film, lui donnant une autre grille de lecture.
Malgré une durée relativement courte (seulement 1h27), le film tient largement ses promesses. Et comme Universal et Illumination Entertainment sont décidément sympas, un court-métrage vous est offert juste avant le début du film. Bon rien de spé, c’est juste deux trois minions qui trainent par là ! Ah zut ! J’ai encore spoilé :p
Comme des bêtes (The secret life of pets)
Un film de : Chris Renaud et Yarrow Cheney
Pays : Etats-Unis
Avec les voix de : Philippe Lacheau, François Damiens, Willy Rovelli, Florence Foresti, Albert Brooks…
Genre : animation
Durée : 1h27
Sortie : le 27 juillet
Note : 17/20
Au ciné ce soir 