Je suis fan de biopic. Découvrir une histoire hors du commun, des parcours exceptionnels, des moments d’Histoire, c’est ce qui fait même l’essence du cinéma. A cela, ajoutez une dose de feel-good est le tour est joué.
Aussi, lorsque j’ai découvert Eddie the Eagle, c’était plus pour son synopsis que pour son casting tout aussi intéressant et dont je vous ferai le topo plus tard. Eddie, c’est l’histoire d’un jeune homme plutôt chétif, pas très doué mais qui a un rêve en tête : participer aux Jeux olympiques. Depuis son enfance, il s’entraine d’arrache-pied sous l’œil désabusé de ses parents, en particulier celui de son père qui aimerait bien qu’il trouve une formation au plus vite. Alors qu’il est sous le point de suivre le souhait de son paternel, Eddie a une révélation : représenter la Grande-Bretagne à l’épreuve de… saut à ski. Direction l’Allemagne et la piste olympique de Garmisch-Partenkirchen pour préparer les Jeux Olympiques d’hiver à Calgary au Canada, sous l’œil à la fois surpris comme affligé d’une ancienne gloire américaine sous le déclin.
Comme vous l’aurez deviné, Eddie the Eagle c’est une histoire vraie, celle de Michael « Eddie » Edwards, le premier britannique à avoir participé à l’épreuve de saut à ski aux Jeux Olympiques d’hiver en 1988. En lisant cela, vous vous dites « WTF » ? C’est en effet une histoire assez dingue de se dire qu’on va aller en Alberta, aller aux JO comme on dirait qu’on va remporter la finale de district du championnat de football. Eddie, du haut de ses 23 ans, est un homme buté, timide, mais qui est bourré d’optimisme et de surtout de courage. Il ne veut reculer devant rien pour réaliser son rêve, quitte à se mettre en danger parfois. Seule face à une fédération qui fait preuve de condescendance et à un père qui pense qu’il ferait mieux d’arrêter de jouer au con, Eddie ne veut rien lâcher. Il sera malgré tout épaulé par Bronson Peary, un skieur à saut américain qui se souviendra qu’il était un espoir pour son sport et que son indiscipline a fini par tout gâcher. Une occasion pour se racheter enfin et retrouver la voie de la rédemption et de la paix intérieure ?
Eddie the Eagle nous offre un joli duo à savoir Hugh Jackman et Taron Egerton que je n’ai pas reconnu de suite tant sa ressemblance avec Eddie Edwards est parfaite. Ce n’est qu’après la projection que j’ai fait le rapprochement avec celui qui détonne dans Kingsman Agents Secrets, signe que sa carrière se passe correctement pour lui, voire bien. Quant à Hugh Jackman, on ne le présente plus, on espère juste qu’il nous livre une prestation digne de son personnage fétiche, Volverine, dont le troisième opus est attendu en 2017.
Eddie the Eagle, c’est l’histoire d’un loser présumé qui ne s’est pas débiné. On lui a dit que c’était impossible ? Alors il l’a fait ! Une belle leçon de vie et un joli hommage à cet homme retombé dans l’anonymat quelques temps après son incroyable histoire.
Eddie the Eagle
Un film de : Dexter Fletcher
Pays : Royaume-Uni
Avec : Taron Egerton, Hugh Jackman, Christopher Walken, Keith Allen, Jim Broadbent…
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h45
Sortie : le 4 mai
Note : 15/20