Le démarrage d’un nouveau job a un impact non négligeable sur ma vie de cinéphile : une seule séance le soir ou lieu de deux et alternance avec la salle de sport (hé oui, un esprit sain dans un corps sain !)
Conséquence de ce nouveau rythme de vie, je suis moins présent sur mon blog ciné et j’ai du faire passer à la trappe, la critique de certains films (remarquez, vous ne manquez rien pour certains, tant ils ont été tout simplement bizarres à comprendre, je pense notamment à Anomalisa). Malgré tout, je reste un mordu de ciné et il est hors de question que je prive de cette douce et agréable drogue.
Et le mordu de ciné que je suis ne pouvait manquer la sortie de Deadpool, tant on en a parlé et fait le buzz autour de ce personnage sorti tout droit de l’univers Marvel et complètement barré, à l’instar de la bande annonce prometteuse et franchement alléchante.
Mais d’abord, le synopsis : Wade Wilson est un ancien militaire, devenu mercenaire. Alors qu’il rencontre Vanessa Carlysle, la femme de sa vie, Wade tombe malade. Le diagnostic est sans appel, il est atteint d’un cancer généralisé. C’est alors qu’un homme mystérieux lui propose une série d’expérimentations pouvant l’amener à la guérison. Wade, par amour pour Vanessa, accepte. Mais l’expérience tourne mal et Wade est défiguré. Cependant, il acquiert des pouvoirs impressionnants, lui permettant de survivre. Wade, armé de son humour noir, devient Deadpool et se met à rechercher celui qui est responsable de sa défiguration.
Je ne vais pas tourner autour du pot, vous allez vraiment prendre votre pied en allant voir ce film et découvrir le personnage le plus déjanté et atypique de l’univers Marvel. Deadpool est en effet, à l’antipode des super-héros que nous connaissons et vénérons pour leur droiture, les valeurs qu’ils défendent et qu’ils veulent transmettre et surtout pour la classe qu’ils dégagent. Si tout le monde (du moins, certains, allez ! avouez !) a rêvé de devenir le professeur X, Magnéto ou encore Wolverine, pas sur que Deadpool serve de modèle pour nombre de personnes !
L’homme est en effet, mal élevé, cynique et fan d’un humour salace et gras qui peut en dérouter beaucoup. Mais c’est parce que justement il incarne l’anti super-héros par excellence, qu’il en devient génial et carrément drôle. Deadpool est déjanté et il l’assume, il ne cherche pas à être de la clique des X-Men et passe le plus clair de son temps à lancer des vannes très piquantes et poilantes.
Le Deadpool version 2016 est donc barré et on le voit beaucoup à Ryan Reynolds mais aussi à un rythme très soutenu et une mise en scène très bien pensée. Deadpool/Ryan Reynolds ne se contente pas de narrer l’histoire, il lance régulièrement et de manière très appuyée des clins d’œil au spectateur, où il en profite ci et là de tourner en dérision l’univers Marvel. Effet garanti, le spectateur ne s’attend absolument pas à ces vannes en rafales, signe que l’acteur canadien a eu une grande liberté de ton et d’improvisation durant le tournage. Cela se voit très clairement avec Colossius, venu tout droit des X-Men, qui semble à côté de la plaque avec ses sermons, surtout quand on voit son impressionnante stature et surtout en total déphasage avec un Deadpool en roue (très) libre !
Un (anti) super-héros qui décoiffe et qui prend un très malin plaisir de se payer l’univers Marvel ! Ryan Reynolds a sans doute trouvé la formule pour mettre tout le monde d’accord : folie, humour noir et (auto)dérision, il suffit tout bonnement de bien écouter les dialogues !
Et c’est là qu’on se dit, une fois le film terminé « vivement le 2 » ! A ce propos, restez bien jusqu’au bout du générique une surprise vous attend et celle-ci est particulièrement excellente, la meilleure des post-génériques Marvel ! 😉
Deadpool
Un film de : Tim Miller
Pays : Etats-Unis
Avec : Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Gina Carano, T.J. Miller, Ed Skrein…
Genre : action
Durée : 1h48
Sortie : le 10 février
Note : 17/20