
Comme bon nombre d’entre vous, j’ai été surpris d’apprendre la mort de David Bowie, à l’âge de 69 ans, des suites d’un cancer.
L’homme était connu pour sa musique et je pense notamment à des tubes légendaires comme Heroes (c’est d’ailleurs la première chanson qui m’est venu à l’esprit à l’annonce de son décès), Life on Mars, Modern Love ou bien encore Starman.
Mais ce dont on savait moins – en tout cas, je parle pour moi ! 😉 – c’est que David Bowie était également acteur. Il a en effet joué dans une vingtaine de films entre 1967 et 2008 dont notamment le sulfureux La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese, Basquiat de Julian Schnabel, Arthur et les Minimoys de Luc Besson ou bien encore Zoolander pour ne citer que les plus récents.
N’ayant pratiquement vu aucun de ses films, je ne peux pas tellement me prononcer sur son jeu d’acteur. Néanmoins, profitant de l’hommage rendu par France 2, j’ai découvert Les Prédateurs (The Hunger dans la version originale), film de Tony Scott – le frère de Ridley pour info – dans lequel il donne la réplique à Catherine Deneuve et Susan Sarandon et incarne un dandy qui a le privilège de vivre éternellement mais qui doit pour continuer à exister, boire du sang humain sous peine de connaître un vieillissement accéléré. Pour avoir vu le film, cela part un peu dans tous les sens, sans compter que le rythme est assez lent (je me suis endormi à plusieurs reprises ^^’) mais Les Prédateurs valent la peine d’être découvert, surtout pour découvrir David Bowie qui, bien qu’ayant un rôle secondaire, n’en demeure pas moins très présent.
Pour être honnête, j’étais un peu surpris quand on a rappelé que le chanteur britannique était également acteur, mais finalement c’est plutôt logique en soi dans la mesure où David Bowie était un artiste dans le sens le plus complet et classique du terme. Au fur et à mesure des tendances musicales, il a crée des personnages reflétant plusieurs époques et c’était tout naturel qu’il vienne sur le grand écran.
Mais si Bowie était peu connu de tous au cinéma, sa musique c’était tout le contraire. Ses plus grands tubes furent à maintes fois utilisés comme accompagnement musical ou fond sonore dans nombre de films. Je pense notamment à Modern Love qui fut utilisée dans Frances Ha de Noah Baumbach sorti en 2013 (l’extrait ci-dessus est tout simplement une anthologie) ou plus récemment dans Jamais entre amis de Leslye Headland. Quant à Heroes, elle a servi pour le générique de début du téléfilm L’école du pouvoir de Raoul Peck, paru en 2009 sur Canal Plus et revient sur la fameuse promotion Voltaire de l’ENA (École nationale d’Adminstration) réunissant à l’écran, Robinson Stevenin, Elodie Navarre, Céline Sallette, Thibault Vinçon et Valentin Merlet.
Il a donc fallu la mort de cet artiste légendaire pour que je découvre qu’il a été acteur. Qu’a cela ne tienne, c’est sans doute le moment pour moi de découvrir sa filmographie et découvrir une autre facette.
Lui qui disait : « We can be heroes. Just for one day [1]», moi, j’ajouterai « for eternity[2] ».
[1] On peut devenir des héros. Juste pour une journée.
[2] Pour l’éternité