J’ai appris, cet après-midi, la mort de Michel Galabru, à l’âge de 94 ans, chez lui à Paris.
Natif de Safi au Maroc, l’homme qui se destinait à devenir footballeur professionnel, est devenu acteur au lendemain de la guerre. Un excellent choix pour celui qui allait devenir l’un des grands monstres du cinéma français et francophone.
J’ai beaucoup aimé cet acteur et tout le monde connaît au moins un de ses très nombreux films qui ont couronné sa très longue carrière, au cinéma mais également sur les planches, étant ancien pensionnaire de la Comédie française.
Michel Galabru, c’est avant tout l’adjudant Jérôme Gerber dans la saga des Gendarmes où il tenait les seconds rôles avec un autre monstre du cinéma français, Louis de Funès. Un rôle de soutien qui me faisait rire tout comme les tribulations et pitreries de Ludovic Cruchot. Bien évidemment, Galabru ne se résume pas qu’aux Gendarmes, tant il a tourné dans plus d’une centaine de films dont notamment, Astérix et Obélix contre Jules César, Bienvenue chez les Ch’tis, Cinéman, Le Petit Nicolas, ou encore Neuilly sa Mère pour ne citer que les plus récents sans oublier Les Invincibles, sa dernière apparition sur grand écran en 2013.
L’homme, éminemment respecté, se faisait plus discret en raison de son âge même s’il devait remonter sur les planches pour évoquer sa carrière dans une pièce autobiographique, fin janvier. Fatigué, il avait maintes fois annoncé qu’il ne souhait plus jouer au cinéma, ce qui était compréhensible. Malgré tout, il ne perdait jamais son sens de l’humour notamment en 2008, lorsqu’il reçoit un Molière, l’équivalent des Césars au théâtre.
Michel Galabru fait partie de ces acteurs que j’apprécie beaucoup, pour qui j’ai énormément de respect et grâce à lui que j’aime le cinéma et aller au cinéma. Il nous manquera c’est sur mais sera toujours là à travers ses films, et je l’imagine déjà « engueuler » Louis de Funès comme à la bonne époque des Gendarmes ! 😉
Bon vent et respect monsieur Galabru. Vous allez nous manquer ! Surtout pour cet extrait culte !