Retour vers le futur : pourquoi cette trilogie est tellement culte ?

Je ne sais plus exactement quand j’ai vu Retour vers le futur pour la première fois (je devais avoir neuf ou dix ans, voire moins). En revanche, je me souviens d’avoir vu la trilogie dans le désordre, j’avais commencé par le 2.

Le second volet est mon préféré de toute la trilogie et ce n’est pas pour rien. Voir Marty Mc Fly voyager vers le futur et se trouver en 2015… une date qui me semblait très lointaine et finalement assez loufoque, avec tous ces objets futuristes et autres hologrammes.

Difficile en tout cas d’échapper à ce jour spécial qui marque également les trente ans de la géniale trilogie de Robert Zemeckis qui a lancé Michael J. Fox. Pour de nombreux fans comme moi de #BTTF (Back to the future, en version originale), Michael J. Fox c’est avant tout et pour toujours Marty Mc Fly et personne d’autre ! Il est définitivement associé à ce personnage et j’aurais bien du mal à le voir jouer dans un autre film ou même l’imaginer dans un autre rôle, comme avec Kiefer Sutherland (il ne peut jouer que Jack Bauer et rien d’autre) ou bien encore… Daniel Radcliffe (il restera Harry Potter et c’est tout ! 😉 )

Mais revenons au Retour vers le futur et à ce fameux jour du 21 octobre 2015 fantasmé par Robert Zemeckis. Si la trilogie est à ce point culte, (surtout le 2) c’est qu’elle ouvrait la voie à tous les possibles. Imaginez-donc : un monde écolo (avec les voitures volantes, on règle le problème de la pollution et du pétrole), où l’information circule à une vitesse affolante, limite expéditive (souvenez-vous de la scène où Marty senior se fait instantanément licencier et reçoit sa lettre sur le champ) et où il ne suffit que de quelques secondes pour faire chauffer (et gonfler) une toute minuscule pizza ! Du haut de mes dix ans (on était en 1995), je trouvais ça génial et attendais ce moment avec impatience mais crainte, le futur, par définition étant incertain.

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Trente ans plus tard, on pourrait reprocher à Zemeckis son manque d’originalité, certains des objets existant dans le 2015 de Marty Mc Fly n’existant pas dans notre 2015 et inversement. Ainsi, pas un seul smartphone dans Retour vers le futur 2, alors qu’on aurait très bien pu y penser, surtout au regard de notre époque. Un peu ballot mais cela ne retire en rien au côté original du scénario de Zemeckis.

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Il faut dire que lorsque le réalisateur américain imagine le futur, on est encore en pleine Guerre froide et en pleine rivalité Est – Ouest même si on approche du dénouement. D’ailleurs, Retour vers le futur 2 est écrit avant la Chute du mur de Berlin (bien qu’il soit sorti tout juste après, le 22 novembre 1989) et personne n’imagine réellement un monde hyper-connecté où les barrières sont abolies et Ronald Regean aura tout bonnement remporté la Guerre froide suite à l’effondrement de l’URSS. D’ailleurs, dans le 2015 de Marty Mc Fly, le président américain est un serveur virtuel qui se chamaille avec l’ayatollah Khomeiny pour prendre la commande de notre cher héros dans ce café qui fleure bon la nostalgie des années 80. Pour mieux nous dire que l’Amérique de 2015 version Retour vers le futur vit dans une certaine bulle tout en étant nostalgique ?

Pire, il y a même l’idée de « c’était mieux avant » et « ça ira mieux demain » : il faut dire que Retour vers le futur met en avant une génération qui doute un peu et qui va vers le passé pour chercher des réponses et dans le futur pour mieux le conjurer. C’est un peu tiré par les cheveux mais c’est ce qui donne toute sa saveur à ce film. Après tout, qui n’a jamais rêvé de voyager dans le temps pour mieux influer sur son avenir ou corriger des injustices du passé (qui auront des incidences sur le futur) ? Marty, grâce au Doc et la Dolorean a une chance extraordinaire qu’on en devient jaloux, rendant ce film encore plus intéressant et culte pour celles et ceux qui aiment la SF ou… pas ! :p

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On pourra toujours comparer et faire l’inventaire de ce qui a vraiment existé ou pas entre le monde de Marty Mc Fly (imaginé en 1985) et le notre. Et on pourra toujours relever les nombreuses références philosophiques qui se cachent derrière les nombreuses répliques de cette trilogie. Une trilogie qui malgré sa vieillesse, reste intemporelle, et pour une chose !

Marty et le Doc ont été capables de faire ce que tout le monde rêverait : voyager dans le temps ! Rien que cela, cela fait un film culte !

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